L’automne s’installe sûrement. Le ciel est bas,
L’automne s’installe sûrement. Le ciel est bas, gris et froid. Abruti par le manque de sommeil, je tente de rattraper le retard pris dans mon travail.
À la fin du mois, je vais partir 5 jours chez mon frère pour fêter en famille mes 40 ans. Ce seront là mes premières vacances depuis deux ans. Loin de tout, dans un hameau de Haute-Loire aux attraits assez limités pour moi qui aurais plutôt tendance à rechercher l’anonymat de la foule et l’agitation des grandes villes lorsque j’ai besoin de changer d’air.
Hier, soudain, ce refrain banal qui m’a semblé résumer entièrement ce que je tentais de saisir l’autre jour.
Tant d’amour perdu,
Tant d’émotions inconnues,
Tant de moments disparus
Dans le temps qui passe
Tant d’amour perdu,
Tant de caresses retenues,
Tant d’espoirs déçus
Par le temps qui passe
Et ne reviendra plus.
Tant d’amour, tant de solitude.
Des mots simples et pourtant si évidents. La voilà, cette quête dont je brûle. Aussi simplement dite qu’elle est complexe à saisir.
When do you come back, baby ?
- In 4 days, love.
Demain.