Réveillon sympathique malgré la fatigue de C. qui
Réveillon sympathique malgré la fatigue de C. qui s'endormait à table après sa semaine épuisante. Nous sommes rentrés à la maison vers cinq heures du matin pour ouvrir nos cadeaux.
La mother m'avait envoyé, à ma demande, ce long, lent et beau documentaire que j'ai regardé hier après-midi. Christophe me l'avait fait partiellement découvrir il y a bien dix ou douze ans de cela, et j'attendais sa sortie avec impatience. Alors que le jour faisait place à la nuit et que le salon sombrait lentement dans l'obscurité, le film déroulait dans sa dernière demi-heure le récit détaillé et circonstancié des derniers jours de la vie du poète, vus par sa sœur Isabelle. Auparavant, les images du Harar et d'Aden avaient suffi à réveiller en moi cette étincelle que je retrouve à chaque fois que je me confronte à cette vie-là. Qui me parle, qui m'appelle.
Arrivé en gare de Stuttgart, cet hiver d'il y a quatre ans, j'avais immédiatement pressé le pas et traversé la ville pour aller là, devant cette maison qui n'existe plus aujourd'hui et où il avait passé quelques mois à peine. Avec cette idée de suivre ses traces.
Nous avons terminé ce week-end de repos avachis sur le canapé, devant des films abrutissants que j'ai toujours plaisir à regarder en période de fêtes. Je n'ai pas travaillé depuis vendredi après-midi, un exploit.