23 août 2005
Ici et ailleurs
Crachin de rentrée, lever difficile, ne me manque plus que le cartable. Persuadé que c'est un lundi matin aujourd'hui, j'ai perdu ma journée d'hier en dormant jusqu'en début d'après-midi. Nous nous couchons tard et dormons longtemps ces jours-ci, nos bras nous retiennent dans la chaleur des draps. Le travail ne manque pourtant pas, bien au contraire.
La fenêtre ouverte sur la cour m'apporte un peu d'air, on ne respire pas, on étouffe, le ciel lourd, les nuages bas, le crachin ne suffit pas, pas un souffle ne circule. Nous rêvons de choses qui n'arriveront pas, mais nous rêvons à deux, c'est déjà ça.
Et quand je parcours la ville, je voudrais exister ailleurs.
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