18 juin 2006
On s'accommode de peu. De la musique, du silence,
On s'accommode de peu. De la musique, du silence, des instants fugaces, quelques souvenirs, une larme et un sourire.
Pas de mots ou très peu, pas d'émotions, pas de sentiments, juste quelques sensations superficielles et inoffensives, ponctuées parfois d'un bref vertige de lucidité. Des questions qui rampent, par là, dans l'obscurité, terrées comme pour respecter la trêve.
Le ventilateur remue l'air chaud dans un bruit continu, une chatte se frotte à mes mollets, je referme mes bras autour de mon homme quand la solitude de mon bureau me pèse trop et remonte serein me remettre au travail.
Tout cela, c'est peu et c'est beaucoup, mais est-ce tout ?
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