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Face A
11 juillet 2008

Il y a si peu à dire. Une infime quantité de

Il y a si peu à dire. Une infime quantité de choses elles-mêmes infimes. Un sentiment confus de délitescence, de flottement humide et venteux. Ces jours sont mornes, exempts d'horizon. Pleins de manques, d'envies avortées, de projets qui n'en sont pas. Rien de concret ou de solide sur quoi s'appuyer, rien à étreindre d'autre que sa main quand, la nuit, il gémit dans son sommeil.
Nous sourions, nous parlons, nous vivons mais il n'y a pas de joie.
Un simple moment creux dans la parenthèse toujours haïe de l'été. Nous nous ressaisirons bientôt, je le sais.
Que personne ne m'appelle aujourd'hui et me demande si ça va. Je serais capable d'éclater en sanglots alors que tout va bien.

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Commentaires
F
Merci mon grand ! Ne t'en fais pas, ça va déjà mieux ;)
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J
L'affreuse torpeur de l'été qui paralyse la vie, je la subis aussi toutes les années, toujours avec un peu plus d'appréhension.<br /> Mais ça aussi, ça passe.<br /> Car dès les premiers pluies de l'automne, la parenthèse se ferme, la vie retrouve sa fraîcheur et son allant, et nous reprenons notre chemin.<br /> C'est juste une question de temps (forcément), courage.
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