Face A

11 juillet 2006

Ce week-end aura véritablement déclenché une lame

Ce week-end aura véritablement déclenché une lame de fond. Un déluge de sentiments et d'émotions extrêmes, pas forcément nés de là où on aurait pu le croire, m'a retourné le cœur. Comment les dire ? Il me faut remettre noir sur blanc ces pages interminables...

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7 juillet 2006

Drôles de jours, drôles de nuits. Du sang, des

Drôles de jours, drôles de nuits. Du sang, des larmes, des mots de tous côtés.Je pars tout à l'heure enterrer ma grand-mère.Ma vie fuit de tous côtés, les rustines que je lui pose depuis quelques années commencent à lâcher. J'ai la (désagréable ?) impression...

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4 juillet 2006

Avec la canicule qui s'est installée, voilà

Avec la canicule qui s'est installée, voilà qu'hier j'ai été pris à deux reprises de forts saignements de nez. D'une seconde à l'autre, paf, la chemise est maculée de grandes traînées rouges, et le flot est ininterrompu.Cela ne m'était pas arrivé depuis...

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28 juin 2006

Plus ou moins proches, les bruits de klaxons

Plus ou moins proches, les bruits de klaxons mêlés de cris semblent encercler la maison, passent et repassent dans les rues environnantes. Un vent léger agite les flammes qui viennent lécher le mur de la cour. Un verre dans une main, une cigarette dans...

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25 juin 2006

Réveillé par le bruit de la pluie qui entrait par

Réveillé par le bruit de la pluie qui entrait par les fenêtres ouvertes, plongé dans un demi-sommeil, des images ensoleillées défilaient derrière mes paupières. Olivier, mon ami, mon seul ami, je ne sais pourquoi j'ai ainsi pensé à lui ce matin dans la...

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20 juin 2006

L'air est incroyablement lourd, la lumière grise

L'air est incroyablement lourd, la lumière grise et diffuse est presque éblouissante. Des hirondelles rasent les toits des bâtiments dans la cour et viennent jusqu'à ma fenêtre, grand ouverte, restant en suspens quelques secondes devant moi, battant des...

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18 juin 2006

On s'accommode de peu. De la musique, du silence,

On s'accommode de peu. De la musique, du silence, des instants fugaces, quelques souvenirs, une larme et un sourire.Pas de mots ou très peu, pas d'émotions, pas de sentiments, juste quelques sensations superficielles et inoffensives, ponctuées parfois...

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5 juin 2006

Une soudaine averse assombrit brutalement le

Une soudaine averse assombrit brutalement le ciel. Je lis ceci dans une longue respiration silencieuse. Je sors de mon bureau, descends, la maison s'est tue, pas un bruit dehors. La semi-obscurité me donne un frisson. Une pensée, plusieurs pensées vagues...

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4 juin 2006

J'ai découvert hier via mes statistiques qu'un

J'ai découvert hier via mes statistiques qu'un blog parlait dans un podcast de mon récit Quartier proche. Quelques secondes un peu réductrices, mais je me suis senti étrangement ému lorsque je les ai écoutées. Mercredi soir, en rentrant de Cologne, je...

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3 juin 2006

Am Rhein

À Cologne, derrière l'imposante cathédrale, en bordure du Rhin, a été construit un bâtiment moderne qui abrite la Kölner Philarmonie. La salle principale, où ont lieu les concerts ainsi que les répétitions, a été aménagée en sous-sol, à côté du bâtiment...

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23 mai 2006

Il n'est même pas encore dix heures. Je me suis

Il n'est même pas encore dix heures. Je me suis levé tôt ce matin, comme cela m'arrive de temps à autre.Même si j'ai souvent du mal à sortir du lit aussi tôt, j'ai toujours apprécié d'avoir de longues matinées devant moi.Autrefois, quand j'habitais encore...

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21 mai 2006

Face A

Avec le printemps, les garçons deviennent tous plus beaux.Il y a les garçons que l'on a envie d'embrasser. Juste des bisous, tout plein, parce que leur bouche y appelle, leurs yeux, leurs joues.Il y a les garçons que l'on a envie de déshabiller. Ceux-là...

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17 mai 2006

La main est lourde sur le bureau. Moiteur du

La main est lourde sur le bureau. Moiteur du cerveau, paresse, je traîne plus que je ne travaille.Qu'il est bon d'être indépendant et de travailler chez soi, en pantoufles et vieux jogging sale. Je monte et descends les escaliers, vais voir mon homme...

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16 mai 2006

Un SDF pénible qui ne veut pas partir alors que

Un SDF pénible qui ne veut pas partir alors que mon mec le lui demande, gentiment puis plus sèchement, il pousse son chariot sur le trottoir, un coup de poing vole, sur la tempe, mon mec abasourdi ne réagit pas tout de suite, se passe de la glace sur...

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1 mai 2006

Pouah, c'est presque pire qu'un dimanche

Pouah, c'est presque pire qu'un dimanche aujourd'hui. Un deuxième dimanche gratuit en cadeau, moi qui les déteste, ces journées de rien ! Pluie et froid, ciel gris, j'ai dû rallumer la cheminée hier. Tu parles d'un printemps ! Tu l'auras compris, mon...

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16 avril 2006

Un printemps vraiment pourri m'assomme de

Un printemps vraiment pourri m'assomme de grisaille, de pluie et de froid. Le sursaut de renouveau printanier n'est pas pour demain. La tête dans le guidon, j'avance sans compter les jours - ou en les comptant trop dans l'attente des prochaines vacances...

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8 avril 2006

Dix jours déjà que j'ai délaissé ce carnet… comme

Dix jours déjà que j'ai délaissé ce carnet… comme un besoin de me mettre un peu à l'abri de regards aimants et attentifs. Oui, j'écris ailleurs - pas beaucoup plus qu'ici, mais au moins en toute quiétude. Les mêmes choses lassantes et répétitives : le...

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27 mars 2006

Et puis ce furent trois jours de pluie incessante

Et puis ce furent trois jours de pluie incessante après cela. Est-ce parce que j'ai chanté ? Le soleil semble revenu aujourd'hui, instable.Je n'ai pas dormi, ou si peu. Levé tôt, bien avant le jour, suffisamment tôt pour entendre la puie battre le volet...

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23 mars 2006

Premier jour de soleil, 15° au thermomètre,

Premier jour de soleil, 15° au thermomètre, fenêtres ouvertes, vite, aérer avant que le soir ne rafraîchisse à nouveau l'atmosphère. Je sens le réveil qui arrive. Tout à l'heure, je chantonnais même dans la cuisine (oui, j'étais seul à la maison). « Vise,...

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18 mars 2006

La vie s'effiloche en creux dans le vide de cet

La vie s'effiloche en creux dans le vide de cet hiver interminable, je n'en peux plus d'apathie et d'indifférence à tout. Ce samedi froid et ensoleillé stigmatise à lui seul cette infinissable saison : cerveau embrumé, gestes au ralenti, aucune réflexion,...

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