Le vieil homme et le diable
Une tentative d’adieux aussi déchirants que pitoyables.
Mes larmes, pour qui sont-elles en cet instant ?
Pour la beauté déchirante de la jeunesse insouciante ?
Pour le temps qui me file entre les doigts et la cruauté de me voir envoyer en pleine face le reflet de ce dirty old man qui le faisait sourire ?
Pour la rage rentrée et silencieuse que m’inspire cet épisode ?
Pas pour les sommes folles dépensées en une semaine, non.
L’autre soir, une plume amie m’écrivait après un appel un peu désemparé de ma part : « Il faut que les choses restent légères (…) La seule chose vraiment importante, c'est de ne jamais se prendre trop au sérieux. Rien n'est vraiment grave que la maladie ou la souffrance. »
Mais la souffrance peut prendre des formes tellement inattendues et cruelles quand on est trop sensible…
Good luck, my beautiful little Devil. I will never forget you.
Oui, j’excelle dans le cliché et dans le mélo. Demain je supprime mon compte et je désinstalle Skype.
Peut-être.