Voilà bientôt deux semaines que l'un de nos deux

Voilà bientôt deux semaines que l'un de nos deux chats a disparu. Coursé par la chienne prise ce soir-là d'un accès de folie, il a disparu au fond de la cour et n'est pas revenu. Aujourd'hui, le ciel gris clair nous envoie un vent froid doublé d'une bruine invasive, qui semble pénétrer par tous les pores pour vous glacer le corps.

Hier soir, mon homme m'a dit qu'il le sentait ainsi : 2008 allait être pour nous l'année des grands changements. Tous les sept ans, cela revient. Effectivement, 2001 avait été riche en bouleversements de taille : le décès de mon père, ma réussite aux concours et mon diplôme de fin d'études, notre déménagement dans la région, mon premier vrai emploi et mon départ temporaire pour l'Allemagne, la fermeture de son commerce précédent et l'ouverture de celui-ci…
Espérons que les grands changements de cette année soient de ceux que je guette secrètement.

L'indolence a repris le dessus chez moi. Comme chaque année, les fêtes ont ce même effet dévastateur qui vient annihiler pour plusieurs semaines toute pugnacité, toute velléité. Cette année heureusement, la traversée du tunnel sera interrompue par une brève escapade mi-février. Une petite victoire de plus, dont je me réjouis avec une légère inquiétude.