29 juillet 2007
Ce crachin dehors, comme un brouillard pulvérisé,
Ce crachin dehors, comme un brouillard pulvérisé, ce ciel bas, ce long rêve hanté par mes fantômes et par mes remords de n'avoir pas su faire ce que j'aurais dû faire avant qu'il ne soit trop tard, et par la conscience aiguë de ne toujours pas savoir faire ce que je devrais, cette grande maison ouverte aux quatre vents, ces silhouettes que je devinais, ces présences que je redoutais, celles auxquelles je devais faire face, mon père bien sûr, enfin son fantôme qu'il me fallait protéger, ma grand-mère et ses bras squelettiques, cette foule, mon malaise, quel long rêve pénible.
Éveillons-nous, laissons le passé reposer en paix dans les rêves, hors la vie, réservons-le pour la nuit et avançons, veux-tu.
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S
M