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Face A
29 mars 2007

Levé assez tôt, comme depuis une dizaine de

Levé assez tôt, comme depuis une dizaine de jours. La journée s'annonçait radieuse, puis le ciel a viré tout à coup au gris et une froide humidité s'est invitée dans mon bureau. J'ai refermé la fenêtre et suis descendu ramasser le courrier. Le colis que j'attends n'est toujours pas arrivé, quelques livres sur Berlin et l'Allemagne qui devraient nous mettre en appétit. Nous ne savons encore où nous arrêter sur la route de Cologne à Berlin, peut-être ferons-nous un crochet jusqu'à Dresde, à moins que ce ne soit Göttingen…
Grosse fatigue l'autre soir, je me suis soudain senti partir, je n'étais plus là, sur le point de défaillir. Cette sensation infâme de l'évanouissement qui s'annonce et où l'on ne peut plus rien dire, rien faire. Comment dire, comme le cerveau qui se décolle, oui, chez moi c'est cette impression, le cerveau se décolle et tire vers le haut, m'éloignant de la réalité, et je ne suis plus là. Alors j'ai respiré, me suis tourné vers mon homme et suis sorti happer l'air frais. Il s'est inquiété de ce que cette sensation persiste toute la soirée - elle est revenue hier.
Je vais mercredi passer la journée à Paris pour y retrouver ma mère, de passage. Une escapade qui ne me fera certainement pas de mal.

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Commentaires
K
Espérons que l'arrivée plus franche du printemps effacera ces vertiges… Prends soin de toi.<br /> Biz
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