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Face A
27 février 2007

7

Ce soir, cette nuit, tard, vers le petit matin, il y aura sept ans que dans l'obscurité d'une boîte de nuit, un garçon m'a pointé du doigt en glissant quelques mots à l'oreille de son ami et que j'ai quitté mon tabouret pour m'approcher de lui avec un sourire. Ce garçon, cet homme partage encore mon lit et dort encore paisiblement à l'heure où je trace ces quelques lignes. Nous tentons encore chaque jour d'apprivoiser ce lien sauvage qui nous unit, ce lien touffu qui se densifie chaque jour, toujours plus complexe.
Hier soir, alors qu'il me parlait de son père, soudain me prit la rage, et le dépit de la surprise brutale et de l'évidence renouvelée. La rage que le mien ne soit plus là, comme ça, tout à coup. Je regardais dans le vide en me disant ç'aurait été tellement bien.

Barbara, Chanson pour une absente, La Louve, 1973

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Commentaires
M
ssept ans c'est beaucoup mais ça commence à devenir peu par rapport à l'idée que ça pourrait donc ne jamais finir...
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L
Nous rêvons tous d'une machine à remonter le temps. Puis le lendemain, on se dit que ces trucs-là peuvent se dérègler ou tomber en panne...<br /> L'humain lui, est machinalement quantique souvent : Il est là ou/et il n'est pas là. A+
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Z
'nanniv' ! et bises <br /> (7 ans... l'âge de raison ?)
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