Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Face A
27 novembre 2005

dimanche

Comment dire. Comment dire sans me dénigrer, sans tomber dans ce dans quoi je ne veux pas tomber, la complaisance.
Je cherche l'étincelle, je cherche la flamme. Quelque chose.
Et je m'en rends bien compte, que dans cette torpeur présente, ailleurs nommée sérénité, je ne me reconnais pas. Ici, là, à droite, à gauche, des signes distincts me font appel ; appel à l'évasion, appel à la sensualité. L'appel se fait toujours plus fort.
Je recherche l'inquiétude, à proprement parler. La quiétude ne me sied pas longtemps. Elle m'ennuie, je crois parfois qu'elle me nuie même, je me taris, je m'assèche. Comme un besoin moi aussi d'étreindre la rugueuse réalité, de me frotter au risque, à l'extérieur.
Mais la raison me rappelle vite et le souvenir, qui me dit « Souviens-toi comme c'est douloureux aussi, l'inquiétude ».
Mais les images affluent encore, impossible de les endiguer.
Et je recule, je me retranche.
Avec toujours cette part d'ombre en moi, qui voile mon regard et me fait détourner les yeux.
Je voudrais ne plus mentir, n'avoir pas à justifier quoi que ce soit, à personne.

Publicité
Publicité
Commentaires
M
Je... je ne sais trop quoi dire (le comble lorsque l'on laisse un commentaire !). En fait, je ne suis pas sûr de saisir le sens de ton billet... j'ai du mal à percer tes dernières notes, elles deviennent de plus en plus mystérieuses... mais je te rassure, ce n,est pas que chez toi que j'ai cette sensation. Je me demande si je ne suis pas en train de subir le même sort que Charlie, le héros de Flowers for Algernon, de Keyes. je ne comprends plus rien du tout.
Répondre
D
C'est comme la cigarette... Nocive et écoeurante quand on l'allume, tant désirée quand on ne l'a pas en bouche...<br /> <br /> En même temps, la vie, c'est le mouvement...<br /> <br /> Euh... tu confonds pas quiétude et immobilisme?
Répondre
Publicité
Archives
Publicité